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Le programme national d’inclusion financière est en marche

29/01/2020

Séminaire sous le thème : le financement de l’économie nationale, vers un développement inclusif

​Suite à la présentation du programme national d’inclusion financière, lancé sur les Hautes Instructions Royales, un séminaire national sous le thème « le financement de l’économie nationale : vers un développement inclusif », s’est tenu  Mercredi 29 Janvier 2020 à Rabat par les deux Chambres du Parlement, afin d'échanger sur les modalités de renforcement de l’accès au financement pour les jeunes entrepreneurs.


Ce programme étant principalement porté par le secteur bancaire, de nombreux représentants de banques marocaines sont intervenus aux côtés de parlementaires de la Chambre des Représentants et de la Chambre des Conseillers. Ont participé, M. Habib El Malki, Président de la Chambre des Représentants, M. Hakim Benchemach, Président de la Chambre des Conseillers, M. Mohamed Benchaâboun, ministre de l’économie des finances et de la réforme de l’administration, M. Abdellatif Jouahri, Wali de Bank Al Maghrib, M. Othman Benjelloun, président du groupement professionnel des banques au Maroc, et M. Chakib Laâlej, Président de la CGEM.

Un partenariat public-privé, pour un développement inclusif
Lors de ce séminaire, de fructueux échanges se sont conclues par des accords autour du financement de l’économie nationale. Les intervenants ont exprimés leur engagement sur la mise en place du programme de financement des très petites et petites et moyennes entreprises, ainsi que le suivi de ces dernières, tel que voulu par les vœux de Sa Majesté contenus dans le discours d’ouverture de la session parlementaire d’automne au titre de la nouvelle année.

Les intervenants de la cérémonie ont insisté sur la nécessité d’une collaboration systémique de la sphère public-privé, avec le pouvoir législatif, dans une optique de renforcer la capacité d’autofinancement de l’économie nationale tout en favorisant la création de nouvelles activités génératrice de valeur ajoutée.

Par ailleurs, l’initiative ayant porté sur la création d’un compte d’affectation spéciale baptisé « Fonds d’appui au financement de l’entrepreneuriat » de 6 milliards de dirhams sur une durée de 3 ans, ainsi que celle de la réforme des critères de classement des très petites, petites et moyennes entreprises, se sont vues félicitées par les participants, du fait de leur contribution sur l’engagement des acteurs vis-à-vis de l’appui à l’entreprenariat.

Un arsenal de mesures pour favoriser la dynamique entrepreneuriale
Parallèlement à l’accélération des procédures d’adoption et de mise en œuvre des textes législatifs relatifs au développement du secteur bancaire, les participants ont soulevé l’importance de revoir le cadre juridique qui régit les banques et les établissements de crédit, avec en ligne de mire l’amélioration des relations entre les investisseurs et les banques, et la facilitation de la consommation des offres bancaires au profit des entrepreneurs.

Si la micro entreprise et la TPE, dans sa grande diversité, est au cœur de tous les territoire, il n’en est pas moins dans le monde rural. De ce fait, le développement inclusif du monde rural n’est possible qu’à travers la création d’établissements financiers régionaux, de nature à favoriser la dynamique entrepreneuriale au niveau régional et territorial. 

Par ailleurs, le rôle des microcrédits dans l’inclusion financière est primordial, notamment dans sa contribution dans l’accompagnement des jeunes porteurs de projets du secteur informel. Un accompagnement qui se veut financier mais aussi non financier, dans le but d’éduquer l’entrepreneur sur les meilleures pratiques de l’entreprenariat.

« Il est dans l'intérêt du pays et du secteur bancaire de favoriser l’accompagnement des petites et moyennes entreprises (PME) et des startup, notamment celles qui sont tournées vers les métiers de l'avenir, l'économie verte et l'exportation. Il doit être plus ouvert, communiquer davantage et comprendre qu’une nouvelle phase de l’histoire du Maroc a commencé et qu’elle est au cœur de sa dynamique », a précisé le président de la Chambre des représentants.

Dans son intervention, M. Chakib Alj, nouveau PDG de la CGEM  a souligné que «La CGEM reste engagée et mobilisée, aux côtés de ses partenaires, pour accompagner la mise en œuvre et la réussite des différentes initiatives lancées», faisant état de son engagement porté pour favoriser l’entreprenariat en tant que moteur de la croissance économique.
Tags : Economie

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